Newsletter du Lundi
11/12/23

Paru le

Les indiscrets du 22 mai 2023

--> Révélé par le WSJ, et non dans les colonnes du New York Times lui même,  le deal entre le New York Times et Google porte sur 100 M$. De quoi s'interroger sur l'indépendance du journal. "Car ce deal permet à Google de formater le contenu du NYT sur ses propres plateformes". The Movement for an open web dénonce la situation dans cet article. L'association s'inquiète d'un traitement préférentiel de NYT par Google et s'interroge : ne s'agit il pas d'un nouvel abus d position dominante ? Le pouvoir ne devrait il pas réagir ? Qu'en est-il en France ? Nous abordions le sujet il y a pile un an dans cet édito.

--> Notre article de la semaine dernière sur la façon dont Pharmazon  a coupé Google pendant dix jours vous a passionné. Et suscité quelques commentaires. Ainsi, Fabien Omont, product marketing director chez Adform, s'interroge sur cette phrase d'Audrey  Lecoq : "Après ce délai, le robot Google qui permet de remonter en SEO passe « prioritairement » sur les sites faisant du SEA…."donc nous serions tombés en SEO". " Fabien Omont interroge : : "Comment on explique cette dépendance de l'organique au paid? Y'a une raison ou c'est juste un genre d'"invitation forcée"? Y'a des études dessus ? C'est pareil chez les concurrents de Google?". Une question restée sans réponse, que nous vous posons à notre tour...

--> Maxime Delmas, qui dirige l'agence Creapills déterre ici cette pépite :Cette station-service aux USA  offre 5 $ de réduction aux clients qui dansent et 10, si la chorégraphie lui plait. Résultat : 30 millions de vues en deux jours.

--> Fabrice Bonnifet , directeur développement durable du groupe Bouygues , et auteur de l' entreprise contributive est une autorité en termes de RSE. Il est intervenu à la matinée Udecam (voir aussi notre article) ."Le climat est la mère des batailles. On ne fait pas de business dans une étuve. Les entreprises de demain concilient les attentes clients et les limites planétaires. Quand il n'y a pas de solution de substitution, il faut changer de modèles d'affaire, produire moins de produits, plus durables. Les entreprises doivent se poser la question 'qu'est ce qui manquerait à l'humanité si mon business n'existait pas et qu'est e qui irait mieux si mon business n'existait pas. Jusqu'à présent, le système comptable rendait le pillage de la planète facile".  Face au réchauffement climatique qui va pus vite que prévu, "il y a des solutions, mais il faut tout changer" (et il cite le Shift Projec).

--> La folie de l'IA est aussi boursière. Cité ici par Jérémie Mani, de Web Help : "une statistique très intéressante vient d’être publiée par la Société Générale. En effet, selon eux, sans les actions populaires auprès de l'IA, le S&P 500 serait en baisse de 2 % cette année et non en hausse de +8% "

 

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