Newsletter du Lundi
11/12/23

Paru dans la newsletter du

L’IA dans l’éducation et dans l’agriculture, mode d’emploi

Qui ?
Serge Miranda, professeur master Bihar à l'Estia Biarritz

Quoi ?
L'intelligence artificielle, appliquée à l'éducation et l'agriculture, en clôture de la matinée Jardins ouverts jardins clos VII.

Comment ? 

Pour Serge Miranda, le prochain écran, c'est la main. "Demain,  nous aurons tous un assistant numérique pour notre vie personnelle et professionnelle.  L'intelligence artificielle sort de son hiver en 2012, avec le deep learning et les réseaux neuronaux.

L'IA opère des basculements dans de nombreux secteurs. Serge Miranda détaille celui de l'éducation et de l'agriculture. depuis le Moyen Age, l'apprentissage commence par demander à l'étudiant de faire un état de l'art, d'avoir une intelligence synthétique. Aujourd'hui, la première synthèse est faite par l'IA générative. On bascule du monde de la réponse au monde de la question, du prompt. L'étudiant doit maintenant écrire de manière synthétique ce qu'il veut faire et comment. Le what   where  when sont pris en charge par ces nouveaux outils. Le journaliste ou l'étudiant se concentre aujourd'hui sur Why, where About et la qualité de ses informations, pour éviter les fake news.

La Kahn Academy est devenu un outil d'apprentissage au collège et au lycée. Elle a sorti Kahn Amigo, un tuteur qui vous accompagne dans vos études de 12 à 18 ans. Serge Miranda développe aussi ces nouveaux modes d'apprentissage avec I Agora, qui accompagne une centaine d'étudiants en Afrique sur un master IA et big data.

Que change l'IA dans l'agriculture ? "66 % des terres arables dans le monde se situent en Afrique. Madagascar était exportateur de riz. Aujourd'hui, il en importe. La data permet de changer cela en optimisant les récoltes, de la semence au stockage. Au pays basque, 15 % des agriculteurs sont de petites fermes. On peut à présent leur proposer des solutions économiques pour surveiller les récoltes, avec un capteur d'humidité du sol, et de vérifier l'absence de pesticide. Le paysan moderne peut aussi utiliser les images satellite et les analyser avec l'IA pour détecter des maladies, faire de la prévention.

Serge Miranda a gagné un projet européen, la Plateforme deep farm, qui démarre le  1° décembre, sur 2 ans , pour 6 pays. "Nous travaillons avec des départements d'agronomie pour créer des plateformes open source qui intègrent les capteurs".

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