Le top 50, pour nos jeunes lecteurs, c'était du temps où les radios faisaient la pluie et le beau temps sur les ventes de single. Ca montait, ca descendait, Marc Toesca sautillait, c'était le bon temps. Aujourd'hui, à l'ère des réseaux sociaux, le top 50, ce serait plutôt ces têtes de gondole, installées par Sephora dans son flagship américain. Sur les iPad, le distributeur fait le top 10 des cosmétiques dont on parle le plus sur les réseaux sociaux, en temps réel. Ca sautille, ça frétille, les réseaux sociaux remplacent avantageusement les recommandations de la vendeuse. Mais à Paris, sur les Champs Elysées, le magasin ne propose pas la même expérience, raconte Michael Wu, de Lithium, société qui permet aux marques de se créer leur communauté sur les réseaux sociaux. La faute à la rivalité entre US et France, chez cette filiale de LVMH ? Quand on donne le pouls des réseaux sociaux dans le magasin, on a intérêt aussi à se pencher sur le pouls interne, à ce que ses différentes entités s'entendent bien, pour pouvoir transposer "en temps réel" les innovations et contenter son nouveau consommateur social. Réseaux sociaux et RH ne sont pas très éloignés...

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