--> Michael Farmer dirige une société US de conseil pour les agences de pub et leurs clients. Il a publié un post qui fait le point sur ce qu'a apporté le marketing digital depuis quinze ans. "Les investissements ont migré vers le digital et le social. Le nombre de contenus publicitaires a explosé. Mais les 50 premiers annonceurs n'ont progressé que de 3 % par an. Pire encore, 20 des 50 premiers ont vu leurs ventes décliner ou progresser de moins de 2 %. Ce groupe là a vu ses ventes décliner de 0,4 % chaque année depuis dix ans. Mais pendant a même période, le prix des actions de ces sociétés (qui ont vu leurs ventes augmenter de 3 % par ans a augmenté de 12 % par an , à cause des réductions de budget. Les 20 % dont les ventes ont décliné de 0,4 % par an ont vu leurs actions grimper de 8 % par an dans la même période. Le marketing a été au service de l'ingénierie financière "Et ce sera toujours le cas quand la performance du marketing reste incertaine, quand les rémunérations des dirigeants sont indexées sur l'évolution du cours de l'action. Pendant la même période, il y a eu beaucoup de dégâts du coté de l'écosystème marketing : la rémunération des agences a baissé, les départements marketing des entreprises,, fragmentés. Les CMO arrivent et repartent deux fois plus vite que leurs CEO. Le marketing doit se refaire une crédibilité. Sinon, la finance et le procurement seront les start du comex. Et le marketing sera à la peine.
--> Le vote sur les trottinettes à Paris a été une sorte de crash test pour la véritable influence. L'enjeu ? Inciter les jeunes "trottinettistes" à se déplacer le 2 avril dernier pour défendre leur mode de locomotion préféré. Et les marques sont allés chercher les jeunes là où ils sont, notamment sur Tik Tok. Vincent d'Internet a relevé les différentes campagnes d'influence, menées par des influenceurs qui ont des centaines de milliers voire des millions de followers- signalées comme rémunérées, ou pas, dans ce post. Résultat du crash test : 7 % de participation, et 90 % contre la trottinette. L'influence, ça ne va pas jusqu'à faire voter dans le monde réel. CQFD.
--> Nous sommes comme Jason Kint (le dirigeant de DCN une sorte de Geste US, pour qui nous avons un petit faible) ou comme Ursula Van der Leyen et la Communauté européenne (voir ici) : nous n'allons pas payer le petit macaron bleu. Et, de ce fait, disparaitre de vos fils Twitter à compter du 20 avril 2023 (ce jeudi). A moins que vous fassiez le choix de nous suivre (@genevievepetit, @petit_web). La raison n'est pas les oursins dans nos poches, mais le management du petit oiseau bleu d'Elon, et son traitement de l'info, qui ne garantit pas la qualité d'info des comptes certifiés, expliqué ici par Jason :"I shall now disappear for anyone who doesn’t follow me. I am definitely not paying based in part on the recklessness of company leadership. The toxic sludge is rising quickly on here, increasingly from blue checks."
--> Etre copié, ça paie : Grand Frais et son agence Rosa Paris détaillent dans cette vidéo hilarante reportée 457 fois ce que lui a apporté le plagiat de sa publicité par Monoprix. Rosa Paris a proposé la stratégie du judo et offert la campagne à toute marque qui voudrait, elle aussi, plagier sa publicité. Il suffit d'y placer son logo. Et ca a fait beaucoup de bruit et beaucoup de bien à Grand Frais. Un peu moins à Monoprix et son agence.
--> Patrick Amiel fait ici le compte des tops et des flops des Drop NFT de marque : en haut du podium, les marques qui ont tout vendu : Lacoste (1 456 000 $), le PMU et ses playstables créés par une start up de 321 Founded,(659 934 €) et Renault (197 200 €).
--> Samsung Things, implanté à Londres, va déployer d'ici à cet été une personne dans chaque pays pour faire le lien entre les différentes activités de la marque dans le domaine du digital : une manière de mieux exploiter le fait que la marque est quasi présente dans chaque foyer avec des objets connectés.