--> L'inflation des tarifs des plateformes est dans toutes les conversations, mais ne franchit pas le seuil des syndicats : au dernier One to one de Biarritz, un journaliste pro a demandé à l'UDM (l'Union des Marques) de s'exprimer publiquement sur le sujet. En vain.
--> Le procès anti-trust de Google est un terrain de jeu très intense pour les lobbyistes. Jason Kint en rend compte sur Twitter. Et il encourage ici le public à partager ses révélations : "please continue to share this thread. Google's advocate arms are each trying to discredit me and the thread (along with the one yesterday that got a lot of attention). It's enjoyable knowing the evidence and their own emails are uncomfortable now unsealed in the wild."
--> L'Europe a donc obtenu la ré-écriture de la loi visant à encadrer l'influence, promulguée en septembre dernier. La bonne nouvelle, c'est que la loi ne prenait pas en compte Facebook et Google. Mais depuis le DSA, les plateformes ont une responsabilité éditoriale. La nouvelle mouture devra l'intégrer. Autre problème : la terminologie change de pays en pays pour désigner les posts sponsorisés des influenceurs. "Ce sera comme pour le vin, où les mentions concernant les femmes enceintes sont imprimée pays par pays" estime-t-on à Bercy.
--> Le cloud souverain n'en finit pas de faire des vagues. Comme l'explique Thomas Fauré ici, l'UGAP (plateforme des achats publics) présente une offre cloud via Cap Gemini. Le problème : elle induit clairement en erreur. Dès le début de la page, elle indique que son offre est (ou peut être) SecNumCloud. Puis quand on descend un peu, on a la liste des fournisseurs : on y retrouve... AWS, Google, Microsoft... L'ANSSI interdit l'usage abusif de sa qualification, elle devrait peut être passer un petit coup de fil à l'UGAP et Cap Gemini. Le marketing c'est chouette, mais ça ne devrait pas tout permettre."De son côté, le député Philippe Latombe alerte ici le ministre de l'économie sur le "prétendu cloud souverain doublé par le BSI allemand, celui d'Amazon web service."
-->Laurent Flores, met les pieds dans le plat dans ce post : le Digital a-t-il accéléré le Fiasco du Marketing Moderne ? Selon une étude publiée par Ad Age, la moitié de la data utilisée pour le ciblage publicitaire digital serait fausse. Le digital qui devait nous apportait un "Precision Marketing" nous ramène à une sorte de "Blind Marketing". L'extinction des cookies tiers est en route, prête à brouiller les cartes. Google et Meta vont fortifier leurs jardins bien clos, plongeant le marketing dans un chaos encore plus grand. Le contrôle des données consommateurs se resserre entre quelques mains, aggravant le fléau du marketing à l’aveugle. D'un côté, les géants du web nous piquent nos précieuses données, rendant nos campagnes presque stériles malgré les efforts de "ciblage" (faux donc ...). De l'autre, nos patrons, en premier lieu, les CFO, réclament des résultats, de "l'efficacité" ... et du ROI ... mais comment mesurer ce qui par défaut est faux . Le Digital voulait sauvait le Marketing, il est en train de le tuer.
Ce post a provoqué de nombreux commentaires, dont celui de Njara Zafihemy (le fondateur de Whatrocks foundation) : "Problem is, the business of so many AdTech/MarTech companies and the job of so many marketing professionals (in particular with marketing and media agencies) depends on deliberately ignoring this huge elephant in the room…
--> Au collège, les réseaux sociaux pourrissent la vie des élèves et des professionnels. Laurent Sera, proviseur, publie sur Twitter le message envoyé aux parents, et il met en copie Gabriel Attal, son ministre : "Il devient insupportable d'avoir à gérer continuellement au sein du collège des problèmes liés à l'utilisation des réseaux sociaux. Des élèves de 6 ième s'inscrivent sur des groupes classe ou des groupes niveaux WhatsApp et reçoivent à longueur de journée des notifications qu'ils n'arrivent plus à gérer (plus de 100 parfois). Les insultes fusent, des phénomènes de harcèlement se mettent en place. Le collège ne peut pas tout gérer. C'est pourquoi, j'interdis la création de groupes de classe sur WhatsApp. Les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans, voire 16 ans pour WhatsApp. L'application de cette interdiction est de la responsabilité des parents. Je ferai un signalement aux services sociaux de la direction académique à chaque fois qu'un élève de moins de 13 ans est harcelé"