--> Pierre Reboul, qui dirige l'EBG, est bien décidé à faire entendre sa différence avec les Big Boss et Comexposium. Il vient de publier une charte, en 7 points, dont : 1- L’événement doit être payant, soit que l'entreprise paie un forfait annuel (pour l'EBG il s'agit d'une cotisation), soit que le participant paie lui-même au moins 60% des coûts engendrés par son séjour (déplacement inclus). 2- La part du séjour consacrée à des activités professionnelles ne peut pas être inférieure à 70% du temps passé, les 30% restant pouvant être consacrés à des visites, des soirées de prestige ou des loisirs. 3- Il ne peut être exercé de pression sur les annonceurs pour qu'ils signent un montant minimal de commande. 4- L'organisateur s'engage à prévenir les abus dans la consommation d'alcools ou d'autres produits dans les espaces loués par lui.
La charte dénonce aussi l'usage, qui consiste à gonfler les statistiques de fréquentation, parfois d'un facteur 2 ou 3. L'EBG s'engage à ne communiquer que sur les vrais chiffres et à publier la liste des inscrits sur son site.
--> L'application assistant SNCF élargit toujours plus son périmètre pour une appli de mobilité de bout en bout mixant train, transports en commun et nouvelle mobilité, avec possibilité d'achat des services sur la même appli. Dans les prochaines semaines, après le Cab, Alpha Taxi et Marcel, elle devrait accueillir en son sein Uber... Et proposer l'achat de tickets RATP.
--> Tout augmente : ce n'est plus 5 Mds, mais 6, qui sont mobilisés par les investisseurs institutionnels pour financer les start-up, a annoncé ce matin Cedric O sur son fil Twitter.
--> Edwin et Edith, une start-up de Laval, a bien fait son trou au CES. Un outil de formation en VR, utilisant les neurosciences, destiné aux forces de vente peut être utilisé comme outil de négociation, ou pour préparer des pitchs et entretiens d'embauche. Il a été testé notamment par le CEO de Deloitte France. Le collaborateur choisit un module et met le casque, il pitche quelques minutes, la data s'affiche sur le tableau de bord, avec un score global qui repose sur ce que je dis/ ce que je fais/ ce que je ressens. Et note le nombre de mots à la minute, les hésitations, les répétitions et l’émotion dans le discours - une montre connectée évalue le rythme cardiaque et la sudation. Le regard est également analysé : "Tu as regardé ton audience que 54 % de ton temps"… Le collaborateur peut refaire l'exercice et améliorer ses performances. Edwin & Edith devrait être incubé prochainement au Village CA.
--> Toujours au CES, La Poste accompagnait Living Packets : des paquets connectés réutilisables jusqu'à 1000 fois (sans recharge) et équipés de traceurs, qui permettent d'être prévenu en cas d'ouverture du paquet. La société est déjà partenaire de Chronopost, CDiscount et Orange.
--> Le robot fabriquant de pizza Zume, qui avait levé 375 M$ de SoftBank Vision Fund en 2018, se prépare à se séparer de 400 personnes, soit 80 % de ses employés. Ça fait partie des nouvelles de TechCrunch qui nous ont rasséréné cette semaine...Un robot jamais ne remplacera un pizzaiolo.
--> La nouvelle start-up de Maxime Baffert, l'ancien patron de VivaTech ? C'est Bluedigo, un site de vente de matériel de bureau reposant sur l'économie circulaire. A voir ici...
--> Notre campagne d'affichage pour le prix du public était visible sur le réseau Phenix dans plusieurs villes en France. Résultats d'étape : 5 852 votants au compteur. Le tiercé de tête est toujours, dans le désordre, Jho, Mon Petit Gazon et Pixpay. Si vous voulez changer cela, vous pouvez voter ici.