Faut-il réinventer la roue ? Pour les entreprises, la tentation est grande. Ainsi, au lieu de faire remonter les commentaires des réseaux sociaux sur son site, Seat crée "Connected People", au risque de construire une mini usine à gaz. Dans le même secteur, les constructeurs automobile se demandent si l'interactivité dans la voiture passera par leur ordinateur de bord, ou par le smartphone perso des usagers. A votre avis ? Pourtant, l'automobile  investit lourdement dans des systèmes propres. Dernier exemple, le Blackberry, et son service propriétaire de communication, réputé plus rapide... tombé en rade cette semaine. Pourquoi donc cette passion pour des roues bancales et parcellaires ? Parce qu'elles permettent aux entreprises de parader,  de donner  l'impression de maitriser l'outil, d'être propriétaires de quelque chose. Or le seul actif qu'elles doivent détenir est un brevet de natation, pour tirer le meilleur parti de l'internet et évoluer dans l'élément qui contient déjà tout...

Geneviève Petit

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