--> Pour le lancement de son nouveau service BlaBlaLine, destiné aux covoiturages quotidiens domicile-travail (concurrent notamment du service de Waze/Google aux Etats-Unis), Blablacar a créé sa start-up dans la start-up. Ce nouveau produit a nécessité 9 mois de développement "from scratch" par une équipe dédiée, afin d'aboutir à un "Minimum Viable Product" qui sera testé sur deux axes (Reims-Châlons en Champagne, et Toulouse-Montauban, en partenariat avec Vinci Autoroutes), avant un déploiement à plus grande échelle en 2018. Pour la phase de test, une application Android a été privilégiée au détriment d'iOS, utilisé seulement par 30% des membres de Blablacar.
--> Lors de la présentation de ses "Tech Trends" annuelles, identifiées par un réseau de 250 personnes à travers le monde, Sébastien Ropartz, associé en charge de Deloitte Digital France, a commencé par revenir sur les erreurs de l'an passé. Deux tendances 2016 avaient été surévaluées : l'Internet of Things (IoT) et la Blockchain. "Ces deux tendances n'ont pas forcément été des échecs, mais en termes de rythme, on s'est totalement trompé" a-t-il reconnu. L'IoT, est bien une préoccupation des grands groupes, mais ne parvient pas à dépasser l'expérimentation pour entrer dans la phase de déploiement à grande échelle. Quant à la blockchain (lire aussi notre article), elle ne s'est pas démocratisée et n'a pas entraîné la rupture attendue : elle reste au stade du "POC" ("Proof of Concept).
--> Au Hubday sur le futur de la data, Pierre Conte, qui dirige l'UDECAM (l'association des agences médias) a estimé que "la réglementation européenne sur la protection de la donnée fait un beau cadeau aux GAFA, qui n'en ont pas besoin".
--> Christian Sauer, de Webtrack, a secoué le public de la conférence I-Com, dédiée à la data, à Porto : "Si vous pensez être data-driven en utilisant les données de tierces parties, vous vous fourvoyez. Les données tierces posent des problèmes juridiques..." Surtout, il explique : "la donnée que vous donnez à Facebook et Google a plus de valeur que ce que vous en retirez. Seuls les petits annonceurs ont intérêt à ce jeu de dupe".
--> Parmi les start-up qui ont brillé à Porto, Petit Web retient Vispera, une start-up turque, qui permet de mieux gérer les linéaires des magasins en continu.
--> Zeina Peerboccus, ex-"Talent & happiness manager" chez Doctolib a rejoint le fonds Serena Capital.
[Annonce partenaire] Le laboratoire pharmaceutique leader en Europe en phytothérapie et médicaments naturels lance le développement de ses activités CRM B2C et B2B et recherche son ou sa Responsable CRM Groupe. Pour postuler, c'est ici.
--> Aurélie Bourgereau, ex-directrice du digital du groupe La Martiniquaise (Label 5, Porto Cruz, Poliakov, Gibson's) a rejoint la start-up Storetail en tant que Digital Business Developer.
--> Après Paris, Epicery, la start-up qui permet d'acheter en ligne les produits des commerçants alimentaires locaux, prépare son implantation à Lyon. Elle a déjà convaincu 250 commerces de proximité à Paris, Neuilly, Levallois et Boulogne, qui utilisent la plateforme pour étendre leur zone de chalandise. Les paniers des clients sont aussi deux fois plus élevés qu'en boutique : 44€ en moyenne.
--> Dernière ligne droite pour les inscriptions au Grand Prix de l'Innovation Digitale, jusqu'au 12 mai Petit Web présente son candidat chouchou de la semaine. Ce lundi, c'est Infonity, l'application mobile de Prisma Media offrant à ses lecteurs une triple personnalisation de leur expérience média. En adaptant les contenus, le moment de lecture et les formats aux préférences de chacun, Infonity a réussi en un an à convaincre 100 000 mobinautes. 200 000 newsletters sont envoyées chaque jour, avec un taux d'ouverture de 15% contre 2 à 6% habituellement sur ce type de base de données. A votre tour, il vous reste 10 jours pour envoyer vos projets innovants au Grand Prix de l'Innovation Digitale. Pour postuler, c'est ici.
