Aujourd'hui, les annonceurs sont prévenus : s'ils veulent acheter des lasagnes pas cher, il y aura de la viande de cheval dedans (comprendre des vues frauduleuses, des sites peu recommandables, des bannières invisibles...). Sinon, il faudra aller chez le boucher et lui poser les bonnes questions. La purge opérée cet été par l'un des leaders du programmatique, aboutissant à réduire les transactions sur sa plateforme de 65%, le montre. Un spécialiste de l'Ad Tech, Bob Hoffman, cité par Bloomberg, estime carrément que "rien n'a davantage mis à mal internet que les technologies publicitaires. Le système des Ad-Exchange a dévalorisé la pub et créé des empires criminels"... En France, on n'en est pas là : la culture Sapin et les places de marché privées nous ont donné une certaine avance sur le chemin de la rédemption...

Geneviève Petit