Qui ?
Rei Inamoto, qui dirige AKQA et présidait le deuxième Prix Mobile de l'histoire des Cannes Lions, à la conférence de presse du jury.
Quoi ?
Un papier à la limite de la triche : nous ne vous donnons pas le nom des gagnants, qui figurent en points de suspension. Demain matin, vous verrez si vous avez deviné.
Comment ?
"Il était très difficile de définir cette catégorie. Nous n'avons pas voulu pénaliser les candidats. Après une semaine de pratique, je dirais aujourd'hui que le mobile recouvre ce qui est portable, connecté, et pervasif". Les jurés n'ont pas tenu compte de la nationalité des candidats. Et le palmarès recouvre une vraie diversité géographique. Vous ne devinerez jamais la nationalité du Grand Prix, dont le président du jury assume qu'il va susciter la controverse (hi hi !). 10 candidats étaient éligibles au Grand Prix. Dont 6 grandes causes, qui ne pouvaient y prétendre. Dans les quatre restants, une agence française. Le jury a remarqué la quasi absence des campagnes publicitaires : "la pub sur l'ordinateur a démarré par les bandeaux, mais sur le mobile, on sait d'emblée qu'on n'en veut pas. Le paid media était quasi absent des candidatures".
Pour Matias Palm Jensen, autre membre du jury, "les clients nous parlent beaucoup d'apps, mais on n'en a pas vu beaucoup". Autre lieu commun battu en brèche :"quand on pense mobile, on pense à remplir l'écran, mais beaucoup de choses peuvent se passer autour". Autour, c'est à dire dans la connexion, ou même à l'intérieur du téléphone. Puisque la publicité est si difficile à implanter sur le mobile, des candidats ont pensé à transformer ce qu'il y a sur le mobile en publicité. Utiliser le medium comme message, c'est ce qu'on retiendra du palmares mobile...E nfin, à noter, le jury était 100% masculin "C'est aux pays d'imposer d'avoir 50% de femmes jurées". On se permet aussi de faire passer le message auprès des organisateurs : la moitié des utilisateurs du mobile sont... des femmes !
