Newsletter du Lundi
11/12/23

Paru le

Google et le baiser de la mort à Médiamétrie

Qui ?
L'UDECAM, qui rassemble 17 agences média.

Quoi ?
Les premières rencontres, le 5 septembre 2011, à l'espace Wagram, devant plus de 700 personnes.

Comment ?
Nous avons préféré le sous sol et ses thématiques pratiques au rez de chaussée avec ses vedettes plus (Pigasse) ou moins (Levy) dépressives.

Un panel sur la mesure d'audience reflétait bien la préocupation actuelle : son coût et l'imputation de ce coût (qui repose aujourd'hui à 90 %  sur les médias et à 10  % sur les agences qui souhaiteraient s'en débarrasser. Bruno Chetaille, Pdg de Médiamétrie, a annoncé la création d'un panel tablettes et l'arrivée du panel hybride pour le Net, déjà testé en Italie. Il n'a pas fait de commentaire sur  l'appel d'offres de Google sur une labélisation d'audience (un renversement de perspective inoui,qui dit bien le danger qui guète l'institut de référence.) Les télés paient pour une mesure qu'elles ont aujourd'hui via leurs boxes, et les agences média collectent également en direct des données pour leurs clients. Pour Pierre Desangles, de Carat, "la mesure d'audience entre en concurrence avec la mesure de la performance". En même temps, les outils propriétaires des agences média, qui constatent l'audience, seront forcément hétérogènes, nécessitant toujours un outil de labélisation.

Stéphane Bodier, d'Initiative, ne comprend pas pourquoi Google mesure 1,5 milliards de pages web en une demi seconde quand on ne peut pas savoir qui fait quoi sur un panel de 100 000 personnes. Il regrette : "Il y a des millions de boitiers triple play qui ne sont pas utilisés pour mesurer la télévision Il faut aller vite, car sinon Google (ou Xbox live, souligne G. Salinger) ira plus vite que nous. Et ce que fait Google est gratuit." Google et sa mesure d'audence comportementale, grand absent et grand omniprésent de ce débat...

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