Newsletter du Lundi
11/12/23

Paru le

Avec la glisse, Sosh incarne sa marque IRL

Qui ?
Sandy Alibo, responsable du sponsoring des sports de glisse chez Sosh.

Quoi ?
Un point sur la stratégie de sponsoring de Sosh dans le domaine des sports de glisse, à l'occasion des Sommets du Digital de La Clusaz, où Sandy Alibo intervenait.

Comment ?

"Nous cherchons à donner de la vie à une marque digitale" : c'est ainsi que Sandy Alibo résume sa mission. A l'époque de son lancement – en 2011, pour contrer l'arrivée de Free sur le mobile – la marque a investi dans de nombreux événements pour se faire connaître. "Il n'était pas question de positionner la marque sur le prix, mais nous voulions parler des bons plans... c'est pour cela que nous avions par exemple imaginé le Sosh Bus, dans lequel on pouvait participer à des ateliers tricot." Mais pas seulement : manucure, cupcakes et personnalisation de coques de téléphone étaient aussi au programme.

Depuis, Sosh a décidé de rationaliser ses investissements de sponsoring (environ 5% de son budget média), en misant quasi-exclusivement sur le territoire des sports de glisse, qu'ils soient urbains (BMX, skateboard), d'eau (kitesurf, windsurf) ou d'hiver (ski freestyle), en se concentrant sur 5 à 6 événements par an.

"La glisse fait partie depuis le début de l'ADN de Sosh : c'est une connexion dans le monde réel avec nos utilisateurs, nos fans et nos prospects" explique Sandy Alibo, qui ajoute : « Les sports de glisse sont masculins en termes de pratiquants, mais le public de nos événements est mixte et intergénérationnel. L'idée est de démocratiser ces sports."

Celle-ci reconnait que la tâche n'a pas été simple : "le challenge était d'arriver dans un univers où nous n'étions pas légitime. Sosh est une marque de forfaits mobiles : pour devenir référent sur les sports de glisse, il a fallu être à l'écoute de l'écosystème, afin d'être capables de proposer et créer nos propres événements." Le pari semble aujourd'hui réussi : "il y a quelques années, c'était les marques qui nous contactaient pour que nous soyons partenaires de leurs événements. Aujourd'hui, c'est l'inverse : Roxy, Quiksilver ou Redbull viennent sur nos propres événements."

Le Sosh Truck (à ne pas confondre avec le « Sosh Bus » et ses ateliers de tricot) a été le premier de ces événements "propriétaires" imaginés autour de la glisse : depuis 2012, des compétitions de skateboard sont organisées dans plusieurs villes de France, sur des rampes éphémères. "Les skateurs cherchent toujours de nouveaux spots : le Sosh Truck est un moyen d'aller à leur rencontre" explique Sandy Alibo.

Plus récemment, Sosh a lancé le Sosh Big Air, un événement de ski freestyle qui a réuni 20 000 personnes à Annecy en septembre 2016, inspiré de compétitions existantes, mais adapté à un contexte urbain, avec une rampe de 42 mètres. "Nous utilisons une multitude d'outils, comme Radarly, pour écouter la résonance digitale de la marque et étudier la portée de ses messages, mais j'aime aussi beaucoup aller sur le terrain : voir d'autres événements, rencontrer les athlètes, échanger avec les participants..."

Elle ajoute : "Sosh Big Air est né de nos échanges avec les athlètes et d'une réflexion sur ce qu'une marque comme Sosh peut apporter : de la technologie, de la connexion. Nous pouvons digitaliser les événements, en complément des marques 'core' du secteur, comme les équipementiers." Pour monter cet événement, la marque s'est appuyée sur l'agence locale Like That, qui organise le High Five Festival.

Pour médiatiser ses événements, la marque mise sur les relations presse et ses liens avec les médias locaux ou "lifestyle", comme Konbini (impliqué dans le Sosh Truck). Surtout, Sosh peut s'appuyer sur les athlètes qu'il sponsorise : "nous avons une quinzaine d'ambassadeurs, qui ont tous entre 5 000 et 80 000 followers. Nous leur fournissons des équipements et récompensons leurs performances sportives."

Benoit Zante

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